La Peau de l’eau

August, gardien du phare, vit avec Philomène, son amoureuse, dans un « enfer », bien au large des côtes et de toute civilisation. Personnage énigmatique, il a aussi la garde d’un étrange cimetière marin. Un jour, un canot vient s’échouer contre le phare. À son bord, un homme mort et un bébé sain et sauf. Le petit a les pieds palmés… L’arrivée de cet enfant est un miracle, d’autant que Philomène vient de faire une fausse couche. Elle demande à August d’oublier le règlement et de ne pas signaler ce qu’il conviendra d’appeler « l’incident »…

Morgan grandit et éprouve l’appel du large. il part au Groenland, à la chasse aux baleiniers. il n’en reviendra pas mais rendra à ses parents de surprenantes visites depuis l’au-delà.

Une pièce en forme d’ode à la vie, à travers laquelle la metteuse en scène entraîne le spectateur sur les traces indélébiles laissées par les êtres chers. Loin de la morbidité, elle montre à chacun un chemin, celui de la vie qui, entre horreur absolue et bonheur insolite, se fraye un chemin, celui du souvenir… Une parabole comme un témoignage d’amour, seul capable de déjouer les affres de la vie !

“Il est des textes qui vous embarquent vers un ailleurs empreint de tant de vérités, celui-ci en est un : doux, sincère et éminemment cathartique face à l’absence et au deuil !” Le mot de l’Archipel