ANNULÉ
Un jeune avocat. Un juge chevronné. Une prise d’otage. Un procès à huis clos. Soulaymaan, jeune banlieusard est aujourd’hui devenu avocat. Il a toujours cru que l’échec n’était pas une fatalité, quel que soit notre milieu social. Il s’était d’ailleurs illustré par son éloquence lors de la finale du fameux concours de la petite conférence, en défendant l’idée que « l’État n’était pas seul responsable de la situation actuelle en banlieue ». Quand son frère Demba est abattu d’une balle dans le dos par un policier, Soulaymaan en est fortement affecté, sans pour autant être ébranlé dans ses convictions. Pour lui, ce sont les choix de Demba, fiché au grand banditisme, qui l’ont mené à cette fin tragique et il est convaincu que le policier qui a tiré dans le dos de son grand frère, jugé pour homicide volontaire, sera condamné. En effet, tous les éléments du dossier indiquent que le policier a fait un usage excessif de la force. Lors du procès en assise, Soulaymaan assiste impuissant à ce qu’il vit comme une parodie. Le juge Héraut qui préside la cour dirige le procès de façon tout à fait partiale. Il ménage le policier, ferme les yeux sur ses nombreuses contradictions et celles de ses collègues qui cherchent à l’évidence à le couvrir. Il ne s’arrête pas là et tente d’influencer les jurés en incriminant Demba à titre posthume, comme s’il était l’accusé. Sans surprise, le policier est acquitté. Là, quelque chose se brise en Soulaymaan. Il réalise qu’aux yeux des institutions de ce pays, toutes les vies ne se valent pas et qu’il existe bien un deux poids, deux mesures. Désillusionné, animé par la colère, Soulaymaan, armé, pénètre de force dans l’appartement spacieux du juge Héraut et décide d’en découdre…Un huis clos comme une catharsis pour mieux entendre un monde qui bat et qui se bat. Une pièce qui rappelle que nos actes passés ont des conséquences irréversibles sur notre présent et qu’ils dessinent notre avenir… la tragédie, elle, attend à la porte.
Kery James. La star du rap passe au théâtre. – Ouest-France
Kery James, plaidoyer social sur les planches. – Libération
À huis clos, comme une suite théâtrale au film Banlieusards. – LE MOT DE L’ARCHIPEL
Kery James. La star du rap passe au théâtre. – Ouest-France
Kery James, plaidoyer social sur les planches. – Libération
À huis clos, comme une suite théâtrale au film Banlieusards. – LE MOT DE L’ARCHIPEL
Distribution
Auteur : Kery James, Conseil à l’écriture : Naïlia Chaal, Comédiens : Kery James, Distribution en cours, crédit photo : © Koria
Crédits
Production : Astérios Spectacles
Coproductions : Les Quinconces - L’Espal - Scène Nationale du Mans, Maison de la Musique de Nanterre, Radiant-Bellevue à
Caluire-et-Cuire, La Machinerie Vénissieux : Théâtre et Bizarre ! – Scène conventionnée Art et création
Tarif A
HORS abonnement / affiliation *
Catégorie | Plein | Réduit | Jeune |
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A | 28 € | 24 € | 20 € |
* Le tarif HORS abonnement / affiliation s'applique à toute personne non titulaire d'un abonnement ou affiliation.
Abonnés / affiliés
Catégorie | Plein | Réduit | Jeune |
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A | 24 € | 20 € | 16 € |
vendredi 5 mai - 20H30
Dès 13 ans Placement numéroté Théâtre
ANNULÉ
Lieu : Archipel