Madame ose Bashung

Elles lui ont déclaré leur flamme ! Elles l’ont fait galoper, elles l’ont fait hennir de plaisir, elles l’ont apprivoisé, elles l’ont fumé, elles l’ont avalé, elles l’ont dégusté ! Quand des créatures travesties de cabaret chevauchent l’univers de Bashung, forcément, ça galope…
L’idée est née chez Madame Arthur, cabaret mythique de Pigalle qui accueille des créatures en pagaille depuis la dernière guerre !
Il y a 5 ans, ce cabaret renaissait de ses cendres sous les talons acérés des personnages emblématiques que sont Monsieur K, Miss Morian, Patachtouille, Charly Voodoo, L’Oiseau Joli ou encore Corrine !
Rendant hommage chaque soir aux différents courants de la chanson française, Corrine a ressenti, un jour, une fulgurance et a voulu concrétiser son amour de Bashung au travers d’un cabaret
rythmé par ses chansons. Elle a fait appel à ses deux complices de scène, de voix et de perruques que sont Brenda Mour et Patachtouille ! Les dix doigts délicats de Charly Voodoo, maestro du piano, étaient plus que désirés et ils ont accepté. La gourmandise de Corrine l’a poussée à inviter le guitariste au pair qu’est Christophe Rodomisto et le Quatuor du Rainbow Symphonique Orchestra ! C’est quand même plus classe d’avoir toujours quelques cordes avec soi… Et c’est parti pour plus d’une heure de cavalcade dans l’univers de Bashung, un voyage initiatique dans ce monde transcendé, une tentative sensorielle maquillée et culottée, une expérience unique de voir son répertoire trempé dans les plumes et fixé à la laque, un cheval fou lâché crinière au vent !
Du « Osez Joséphine » dans un saloon, du « vertige de l’amour » dans un lit gonflable, du « Bombez » en catcheuses, du « la nuit jemens » sous lampadaire, elles s’aventureront sur toutes les routes les plus sinueuses du projet Bashung… jusqu’à l’extase finale rêvée et méritée du 7éme ciel !

Allez, en selle !
Osez Bashung !

«Les créatures chantent ici ce que bon leur semble, raflant sur leur passage pailleté popularité, rires, épanchements lacrymaux, ainsi que de nouveaux initiés… » Libération

« Un spectacle à la marge qui enchante autant qu’il émeut dans un univers de nuit si cher à Bashung ! » Le Mot de l’Archipel