Nous sommes au début des années 70, au milieu de la guerre du Vietnam, John Edgard Hoover dirige encore le FBI. Angela Davis est une femme, militante, noire, communiste, féministe, affiliée aux Black Panthers, philosophe, sociologue. Après deux mois de cavale entre Los Angeles et New-York, Angela Davis est arrêtée le 13 octobre 1970 par le FBI. Elle est accusée à tort de meurtre, kidnapping et conspiration, et est présentée comme la personne la plus recherchée des Etats-Unis. Vont s’ensuivre seize mois d’emprisonnement jusqu’à sa libération en février 1972 et un procès qui la reconnaitra non-coupable en juin de la même année.
Paul Desveaux a choisi de mettre en scène son histoire, cette histoire, parce qu’Angela Davis utilise sa propre vie et sa pensée théorique pour aborder toutes les formes de discriminations. Elle fait le lien permanent entre l’expérience quotidienne tristement banale et invisible sauf pour celui ou celle qui la vit, et sa compréhension sociale et politique du monde. En cela elle élève la pensée et tous les débats auxquels elle est conviée, aujourd’hui encore. Raconter son histoire, c’est avant tout raconter une histoire de corps. De la place qu’on leur accorde ou non, de l’espace dont ils disposent au sein de nos sociétés.
Extrait de la pièce :
« Je vais vous parler des meurtres.
Je vais vous parler de mes meurtres.
Au début il y a toujours un meurtre. Un meurtre qui est comme une question, un point d’interrogation qui se dresse devant vous et auquel vous devez répondre. J’en ai connu beaucoup des points d’interrogation de ce genre-là. J’y ai toujours répondu. Une seule fois, j’ai fui, j’ai pris la fuite devant le meurtre, j’ai cavalé, puis on m’a attrapée. Je vais commencer par ce meurtre-là.
Je vais commencer par Jon. Jonathan Jackson. Assassiné à dix-sept ans par un gardien de la prison de San Quentin. »
Paul Desveaux a choisi de mettre en scène son histoire, cette histoire, parce qu’Angela Davis utilise sa propre vie et sa pensée théorique pour aborder toutes les formes de discriminations. Elle fait le lien permanent entre l’expérience quotidienne tristement banale et invisible sauf pour celui ou celle qui la vit, et sa compréhension sociale et politique du monde. En cela elle élève la pensée et tous les débats auxquels elle est conviée, aujourd’hui encore. Raconter son histoire, c’est avant tout raconter une histoire de corps. De la place qu’on leur accorde ou non, de l’espace dont ils disposent au sein de nos sociétés.
Extrait de la pièce :
« Je vais vous parler des meurtres.
Je vais vous parler de mes meurtres.
Au début il y a toujours un meurtre. Un meurtre qui est comme une question, un point d’interrogation qui se dresse devant vous et auquel vous devez répondre. J’en ai connu beaucoup des points d’interrogation de ce genre-là. J’y ai toujours répondu. Une seule fois, j’ai fui, j’ai pris la fuite devant le meurtre, j’ai cavalé, puis on m’a attrapée. Je vais commencer par ce meurtre-là.
Je vais commencer par Jon. Jonathan Jackson. Assassiné à dix-sept ans par un gardien de la prison de San Quentin. »
Distribution
Auteure : Faustine Nogues
sur une idée originale de Paul Desveaux & Véronique Felenbok
Mise en scène : Paul Desveaux
Avec : Astrid Bayiha
Musique : Blade MC Alimbaye
Production : Véronique Felenbok
Crédits
Production compagnie l'héliotrope
Coproduction Théâtre du Passage, Fécamp; Théâtre de L’Etincelle, Rouen ; Théâtre de l’Eclat, Pont Audemer. La compagnie l'héliotrope / cie de la Vallée est conventionnée par la DRAC Normandie et la Région Normandie.
jeudi 2 décembre - 14H00
Dès 15 ans Slam Théâtre
SCOLAIRE
Lieu : Archipel