Ce qui nous noue

Tout a été dit sur le couple. Au théâtre, au cinéma, en chanson, en littérature, néanmoins rien n’est résolu et il demeure une grande question. Alors reparlons-en ensemble. Confrontons-nous à nouveau à ces deux êtres-là. À ce qui les habite. À leurs colères. À leurs doutes. À leurs espoirs. À leurs joies. À leurs tristesses. À leurs lâchetés. À leurs envies. À leurs débordements. À leurs peurs… Aujourd’hui. Mettons le couple sur le divan théâtral ! Libérons-le ! Festoyons-le ! Dans une volonté cathartique.

Du désir d’être en couple, au couple sans désir en passant par la passion, les clichés amoureux et le quotidien, la compagnie dissèque nos comportements en jouant avec des fragments de situations, car, à quoi bon vous raconter une histoire dont on connaît déjà la fin ?

Théâtre du réel, tour à tour idiot et sauvage, tendre et caustique, amer et poétique, Groupe Déjà questionnera la prétention du couple à son développement durable.

Ouvert à l’exploration des écritures et des esthétiques contemporaines, mais aussi à la transversalité des formes et aux mélanges des genres, la compagnie Groupe Déjà conçoit des spectacles où se croisent théâtre, geste, idiotie, objets manipulés, musique, humour, philosophie, sens et non-sens.

Sur le fond, Groupe Déjà aime à questionner nos solitudes et nos façons de vivre ensemble. Sur la forme, c’est le rapport au public et le détournement des codes du théâtre qui intéressent les artistes !

« Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j’ai aimé. » Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour